Presse et Festivals

Comment parler d’un objet échappant à toutes les catégories connues (…) Selon l’humeur du jour et le regard, on peut s’enfuir, hurler de rire, ou se laisser embarquer avec délice.
Le Canard Enchaîné  24.04.12, Jean-Luc Porquet

(…) Nous voilà bien en présence d’un film libre, d’un film très spécial même, plus que déroutant. Mais n’est-ce pas la noblesse du cinéma français (!) que de permettre à un tel objet cinématographique, dérangeant, insolite, qui cherche un autre temps en imposant au spectateur étonné un rythme différent et une belle lenteur, d’exister sur les écrans en 2012 ? 
Pariscope  25.01.12, Arno Gaillard

… Une méditation solitaire et poétique sur le passage de l’enfance à l’âge adulte. Inégal, parfois répétitif, mais attachant. 
Le Figaroscope  17.01.12, Isabelle Fargette

… une oeuvre à la poétique forte et incantatoire (…)  
Riviera Magazine 26.11.10, Laurent Montbuleau

(…) Un film égaré, un film de nulle part, splendidement solitaire, fort de sa force seule, avançant dans son matériau avec douceur et violence, ne cherchant pas à raccrocher avec le cinéma tel qu’il se fait aujourd’hui, larguant le spectateur dans un autre monde, un no man’s land, (…) un espace neuf, fait d’une matière de rêves et de cauchemars… C’est peu de dire que le film est habité par l’enfance. Il est hanté par l’enfance. Il est le rêve éveillé de l’enfant fébrile qui vous prend à témoin de ses divagations et vous raconte comment le monde s’écroule et comment ce sera mieux après la fièvre.
(…) une oeuvre en dérangement qui, comme le répondeur d’Alain Cavalier, ne prend plus de messages, n’en laisse pas non plus. De quoi s’agit-il au juste ? De prendre un peu de terre dans la bouche pour voir le goût que ça a, d’écouter mieux que d’habitude les routiers quand ils disent de la poésie, de se souvenir de comment c’était la maison avant le terrain vague. Une belle scène parmi beaucoup d’autres : le frère et la soeur se remémorent les meubles du monde d’avant, « le canapé » crie Pierre plusieurs fois pour être sûr de bien se souvenir.
(…) Les corps et la voix fêlée de Philippe Le Gall sont pour beaucoup dans la magie douce et dingue du film qui remue ciel et terre, met sens dessus dessous dans sa quête du Beau après la bataille (…) Il y a d’emblée du mystère dans cette chambre où l’on entend un filet de radio parlant du monde tandis que l’homme-enfant, l’Idiot tarkovskien, regarde les images de son père accrochées au mur : des enfants qui sourient dans leur pays en souffrance, Tchétchénie, Irak ? Peu importe. Il faut regarder et entendre leurs prénoms ; car souvent : « on ne voyage pas pour voir, on voyage pour ne pas voir ».  Alors ? Ouvrons les yeux et écoutons.
Frédéric Bas, Chronic’Art et Radio France Culture

(…) Daniel Duqué utilise toutes les ressources du langage cinématographique pour non seulement dire l’absence, mais la rendre palpable. Le travail très poussé sur l’image et le son, de même que le rapport des personnages à la nature, font d’«A travers les branches d’un arbre» un film qui s’adresse au ventre autant qu’à l’esprit. Délaissant les sentiers battus pour ceux de la poésie, plus ardus mais plus riches, le réalisateur fait montre d’une sensibilité et d’une sincérité de tous les instants. Lointain cousin du «Stalker» de Tarkovski, un ouvrage poétique, pas toujours facile mais foncièrement attachant.
Le Nouvelliste  9.6.10, Manuela Giroud

… Rythme lent, beaux cadrages, approche intimiste: il faut savoir prendre le temps d’entrer dans un univers dont on ne sort pas indemne, qui n’est pas sans évoquer celui d’un Tarkovski. Daniel Duqué livre un travail méticuleux et approfondi sur l’image, le son, la mémoire: bref, une oeuvre exigeante.
Le Ciné-Feuilles 28.04.20, Daniel Grivel

Un premier long métrage hors des sentiers battus, ambitieux et déstabilisant.
Le Courrier 21.4.10, Stéphane Gobbo

… Daniel Duqué a osé un long métrage avec de forts partis pris esthétiques, poétiques. Un film hors norme, pas toujours facile, qui se mérite. 
20Minutes, 21.4.10, Catherine Magnin

(…) une oeuvre certes autiste, mais d’une réelle beauté.
Le Matin 21.4.10, Rafaël Wolf

Comme des herbes folles, de discrets films d’auteur poussent dans les interstices du cinéma commercial. Daniel Duqué (…) a produit avec ses fonds ce poème visuel. (…) la journée qu’un jeune homme passe dans un terrain vague à évoquer l’esprit du père disparu renvoie inévitablement à Stalker. Si le côté « Crier le nom du père dans le no man’s land désert » agace, cette oeuvre sincère s’avère plus attachante que bien des grasses comédies.
L’Hebdo 29.4.2010, Antoine Duplan

Une belle musicalité. La première force d’A travers les branches d’un arbre est de provoquer le spectateur (…) Le film de Daniel Duqué interpelle, déstabilise, et il vaut mieux ne pas vouloir tout comprendre et se laisser bercer par sa belle musicalité. Musicalité tant sonore (importance des sons et des bruits) que visuelle (le montage et les cadrages sont extrêmement soignés)…
La Liberté 10.4.10, Stéphane Gobbo

… beau, extrêmement beau, tout de même étrange
Couleur3, Philippe Congiusti

… Un film magnifique… tout un mystère, une histoire somptueuse…
Radio Cité 23.4.10, Olivier Delhoume

… un film sensible et humain. La vie, la mort, la relation à l’Autre, à l’Etranger, et à soi aussi, autant de thèmes abordés ici avec beaucoup de poésie.
Lausanne FM 26.4.10, Vicky de Paola

 Une proposition cinématographique audacieuse…
RSR1 Synopsis 25.4.10, St. Gobbo

(…) très réussi, très touchant
RougeFm, Patrick Dentan

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      Radio - by Radio Chablais
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Festivals

  • Fünf Seen Filmfestival (Gielching-D) 2010
  • Molodist internat. Film Fest. (Kiev) 2009
  • Pré-sélection Venise, Pusan, San Sebastian (2010)